Parce que quand même, on les aime bien nos copains du centre équestre, on leur demande pas un loyer pour avoir la chance de récupérer Zorba, le percheron, en vadrouille nocturne tous les quatres matins…. Alors on s’est dît qu’un petit cadeau serait sympa. Et si on rénovait une wagonnette des années 20?
Ben voyons, aussitôt dît, aussitôt mis en chantier.
Se sont donc deux groupes de 3 personnes qui se sont relayées pendant deux semaines afin de poncer, démonter, décaper, refabriquer des pièces, remonter (ça va où ça déjà…?) et arriver à un résultat pas trop mal pour commencer l’attelage. Cf post précédent.
Du coup, le matériel de harnachement est en révision chez la sellière/bourrelière ainsi que le collier de travail; nous attendons les guides; les brancards vont être commandés; fouette cocher!
Nous espérons aussi pouvoir tester les hipposandales avec Zorba après un parage de type naturel (ses sabots ont pris un bon centimètre de largeur et longueur en 3 mois soit 20cm de haut par 19cm de large). Nous attendons une réponse d’un potentiel partenariat avec Sosabots.com
Pendant que tout ça se met en place, nous avons commencé à bosser sur la roulotte Libellule, notre future habitation.
Première journée
Pour mieux se rendre compte de l’aménagement futur, nous avons mis en place les fenêtres en fonction des montants et afin d’éviter de trop déstructurer la caisse. Les plans de base ont donc été modifiés pour coller au mode constructif de la roulotte.
Deuxième journée
Pour préparer les entourages des nouvelles fenêtres, les futures fixations des bancs et autre plans de travail et étagères, nous entamons de tout démonter, ou presque.
La surprise? de la colle SIKA partout!! et plein de jolie clous à tête ronde de 4 cm…
ça a bien mis une journée coomplète pour tout déshabiller et faire apparaitre la structure.
La roulotte a bien été conçue :
- clin extérieur, premier tasseau de 1cm pour créer une lamelle d’air,
- pare vapeur
- 3 tasseau de 1cm contre collés les uns aux autres et repoussants une forme légèrement rétrécie dessous un mètre du sol (sol à 1m95, plafond à 2m10)
- plaques de liège posés sur les tasseau (2cm)
- contre plaqué mince (5mm)
- finition en peinture et baguettes d’angles et de transition entre plaques.
Deuxième surprise moins agréable, des entrées d’eau importantes sous la fenêtre existante (moins grave, ça sera le lit donc tout saute) et dans les angles. Il va falloir trouver un moyen de refaire des angles nickels (une pièce en bois travaillée peut être). Du coup, une partie du parquet flottant est enlevé. Pierre nous a fournit un paquet de lattes supplémentaires.
Troisième journée
Pour nous redonner du baume au cœur, nous profitons du temps pluvieux pour mettre en œuvre une idée germée pendant la nuit : réutiliser nos caisses à pommes pour faire les meubles!
Le bois ça coût bien cher et en plus je les aime bien ces caisses elles me suivent depuis plus de 10 ans.
On reprend des mesures, un petit croquis plus tard, nous avons une cuisine aménagées, un salon, un lit d’appoint, une chaufferie et une salle de bain sur le papier (tout ça dans 7.8m²).
De gauche à droite :
La première fenêtre fixe, verticale, dont le volet servira aussi de table.
Le poêle à bois posé sur un petit meuble range bois.
une demi commode en partie basse servant d’assise pour la tête du lit, surplombée par le plan de travail de la cuisine.
Une rangée de caissons étagères chapeautent la fenêtre ouvrant sur l’extérieur.
Dans l’angle au fond à gauche, deux caissons abriteront les boites de stockage de nourriture sèche (riz, farine, pâtes, herbes, sésame etc).
au fond de la roulotte, une banquette tout en largeur qui sert aussi de coffre, bien sûre.
La fenêtre du fond (la plus grande) ouvre aussi vers l’extérieur. Une petite étagère, dans sa partie basse, sert de jardinière à aromatiques.
A droite, une étagère suspendue laisse de la place pour les pieds en dessous.
La deuxième demi commode est décalée vers la gauche pour laisser la place pour un tiroir à roulettes.
La table centrale pivote de façon désaxée pour se loger sous l’étagère suspendue et laisser la place devant la cuisine.
Le tonneau évier se referme pour servir de planche à découper. Il est actionné par une pompe à pied à double corps (comme dans les bateaux).
Tout à fait à droite, on aperçoit le début de la partie ouvrante vers l’extérieur, constituant le lit, le scène etc. Ce pan de mur s’ouvre et est bâché et isolé.
Petit détail, un arbre servira de suspension pour des lumières, gants, serviette, linge etc.
Bon pour l’instant, on en est là…
Depuis la photo (deuxième jour) tout le doublage a été enlevé.
Nous recherchons donc plusieurs éléments :
– poêle à bois (très petit ou version crapaud)
– planche pour l’assise du lit (du 8mm devrait suffire)
(- tonneau, de quoi faire un évier (gamelle pour chien, saladier en inox, bonde, tuyau de cuivre etc))
– pompe double corps de bateau
(- gaz trois bruleurs)
– lampes diverses à adapter en 12V
– câblage pour les faisceaux électriques
– batterie(s) secondaires à décharge lente
– liège en vrac ou plaques (env. 65kg)
(- bande d’étanchéité pour les fenêtres et SIKA en cartouches)
Pour le prochain chantier, nous attaquerons le lit ouvrant, la partie la plus délicate certainement (+coffre en dessous et derrière, modification de la plateforme, réparation des pneus)
Réservez vos dates si vous êtes disponibles pour ce nouveau